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Jeux de casino en ligne gratuits

samedi, juin 13th, 2015

Les Pays-Bas cèdent aux pressions en faveur des jeux

jeudi, mai 19th, 2011

La semaine dernière, le gouvernement néerlandais a fait la une des journaux après avoir révélé qu’on passerait à la législation des jeux en ligne. Les autorités ont confirmé les plans d’introduire de nouvelles mesures censées accorder aux citoyens l’accès aux casinos en ligne basés à l’étranger. Ces mesures pourraient entrer en vigueur en 2015 – et il va sans dire que la communauté des joueurs néerlandais attend impatiemment le changement.

Les nouvelles libertés mettront les Pays-Bas sur le même plan avec d’autres pays de l’UE, y compris l’Autriche, l’Italie et la France, qui ont dissous leurs systèmes de monopole gérés par l’Etat il n’y a pas longtemps. La controversée décision advient après des années de batailles juridiques entre le gouvernement et les grandes marques de jeux en ligne. Bien que le jeu soit légal aux Pays-Bas, le marché est dominé par Holland Casino, une société gérée par l’Etat, qui est responsable de la gestion et le fonctionnement de tous les 14 établissements de la marque.

Un tel état de choses a déterminé les grandes compagnies de l’industrie à accuser le gouvernement de non-conformité à la législation de l’UE concernant la libre prestation des services. D’autres ont également souligné les tentatives répétées du gouvernement de décourager les citoyens d’accéder à des casinos en ligne basés en dehors du pays. Les événements ont atteint le paroxysme en 2008, après que les banques néerlandaises ont été chargées de refuser les transactions entre les casinos en ligne et les joueurs – une action qui s’est inspirée de la législation américaine.

Maintenant, beaucoup espèrent que les négociations ouvriront la voie à une plus grande liberté de jeu dans un pays autrement très ouvert aux nouveautés. Les opérateurs seront également tenus de demander des licences qui seront mises aux enchères en ligne.

Les opérateurs européens – une option plus sûre pour les joueurs

jeudi, mai 12th, 2011

Les principales sociétés européennes de jeux ont tiré profit de la répression menée par les procureurs américains contre le poker en ligne aux Etats-Unis. Il semble que la confiance dans les opérateurs proscrits par les procureurs fédéraux ait été endommagée sans espoir de réparation.

Les actions en bwin.party ont augmenté de près d’un tiers, pour clôturer à 170 points, alors que 888 Holdings a augmenté de 20%, Playtech de plus de 7% et Sportingbet de près de 5%.

Ces évolutions sont dues à ce que l’analyste Nick Batram de Peel Hunt a appelé un « événement virtuel sismique » dans l’industrie du jeu.

Les procureurs fédéraux américains font appel à leurs homologues internationaux à arrêter la plupart des fondateurs de PokerStars, Full Tilt et Absolute Poker, qui ont été accusés de paris illégaux, blanchiment d’argent et fraude bancaire. Leur sites non réglementés aux Etats-Unis ont été saisis, même si PokerStars et Full Tilt continuent à fonctionner en Europe, où ils sont soumis à une réglementation. PokerStars a une licence obtenue dans la juridiction de l’île de Man et Full Tilt est enregistré à Alderney.

La plupart des opérateurs européens ont fui le marché américain en 2006 quand le Congrès a interdit les transactions impliquant les jeux en ligne. Mais PokerStars et Full Tilt ont comblé le vide, acceptant les paris des clients américains et s’étendant ensuite sur le marché européen.

Comme les joueurs de poker sont à la recherche de paradis de jeux sécurisés, il y a des opérateurs qui ont l’intention d’exploiter la situation en déployant plus de spots télévisés, promouvant leur sérieux.

Mor Weizer, chef de la direction de Playtech, a déclaré que le trafic sur son réseau iPoker avait augmenté depuis le vendredi 15 avril. « On n’a plus confiance dans les opérateurs non réglementés. Il y a des millions de joueurs non-américains qui recherchent maintenant des opérateurs de confiance pour y placer leurs paris. »

L’analyste Ivor Jones, directeur de Numis Securities, dit que le climat est en faveur des opérateurs européens mentionnés: « Nous croyons que PokerStars et Full Tilt ne peuvent pas continuer à fonctionner compte tenu de l’action continue des autorités américaines. Si tel est le cas, ce serait clairement une nouvelle étape de changement du marché ».

James Hollins, directeur d’Evolution Securities, pense que l’action du ministère américain de la Justice ne signifie pas nécessairement que les États-Unis cherchent à réglementer le poker en ligne, chose souhaitée par les opérateurs tels que bwin.party et 888.

Selon d’autres, la saisie des sites américains aura aussi d’importantes conséquences dans d’autres domaines, une fois avec la disparition de la publicité et une couverture médiatique des tournois de poker considérablement réduite.

32Red conclut un accord avec Cantor Gaming

lundi, avril 11th, 2011

32Red Plc, le groupe de jeu en ligne cotée en bourse, a annoncé la conclusion d’un accord en marque blanche avec Cantor Gaming and Wagering Limited.

Aux termes de l’accord, Cantor Gaming fournira à 32Red un service de paris à cote fixe, qui sera accessible à partir de la page d’accueil du casino.

Cela signifie qu’au-delà de l’excellente collection de 450 jeux de casino en ligne disponibles dans le Casino 32Red, les joueurs pourront également profiter d’une plate-forme de paris à cote fixe.

Lee Amatis, chef de la direction de Cantor Wagering and Gaming, a déclaré: « Nous sommes extrêmement heureux de nous associer à 32Red, l’un des principaux participants du marché, qui dispose d’une large gamme de jeux en ligne et de vastes connaissances et expériences dans le secteur des jeux en ligne. »

Amatis a déclaré aussi que cet accord était une preuve de « la demande croissante pour les paris à cotes fixes. »

Des contrats similaires ont été conclus entre Cantor Gaminget d’autres grands noms de l’industrie du jeu, y compris Ladbrokes et Party Gaming.

Gaming Cantor est une filiale du groupe Cantor Fitzgerald, qui a plus de 65 ans d’expérience dans la fourniture de services financiers.

32Red Plc, le groupe coté à la Bourse de Londres, a reçu de  nombreux prix au fil des ans, le plus prestigieux étant celui du Casino de la Décennie en 2010.

32Red est autorisée et réglementée à Gibraltar et son fournisseur de jeux est Microgaming.

Unibet atermoie son entrée en France

vendredi, avril 1st, 2011

Le chef d’Unibet Henrik Tjarnstrom a fustigé la décision du gouvernement français de ne pas réformer le système d’imposition des jeux cette année. Cela confirme la décision de la compagnie de retarder encore sa rentrée en France.

Le ministre du Budget François Barroin a récemment annoncé qu’il n’y aurait pas de révision des taux d’imposition avant les élections de mai 2012.

Tjarnstrom, dont l’entreprise ne mène pas encore d’opérations en France, malgré avoir reçu une licence pour le poker, les paris sportifs et les courses de chevaux, a commenté: « Comme nous l’avons dit en février dans la communication autour de notre 4ème trimestre, nous demandons des licences basées sur la rentabilité, et la France ne semble pas le bon choix. Nous avons beaucoup de choses auxquelles nous pouvons consacrer nos ressources, et à moins que les termes et les conditions ne s’améliorent en France, nous ne pouvons pas y faire de l’argent. L’ouverture semble un échec. »

« Nous avons la licence, il s’agit maintenant d’allouer des ressources de  développement à notre lancement là-bas. Nous avons dit dans notre mise à jour de février que ce serait à la fin du 2ème trimestre, mais on devra l’atermoyer encore plus ».

Les opérateurs privés en ligne tels que BetClic Everest, Bwin, Zeturf et Chiligaming ont toujours fait valoir que le régime fiscal actuel ne permet pas de réaliser un bénéfice et de faire une offre assez compétitive pour ramener les joueurs dans le régime réglementé.

Le 22 mars, l’organisme représentant les opérateurs français, L’Association Française du Jeu en Ligne (AFJEL), a annoncé sa création, remplaçant l’AFOJEL. Il a de plus informé qu’il chercherait à demander un examen du cadre réglementaire et à accélérer les changements nécessaires « pour donner une chance au marché légal. »

Nicolas Béraud, président BetClic Everest et AFJEL, a déclaré le 22 mars que l’organisme avait « proposé trois actions pour rendre l’offre légale plus attractive et compétitive pour les joueurs »:

– remplacer la taxe sur le chiffre d’affaires par un impôt sur les bénéfices bruts;

– réglementer les casinos en ligne;

– séparer les activités et les marques en ligne et hors ligne; cette dernière proposition vise à permettre aux opérateurs privés de concourir sur une base équitable avec les anciens monopoles du PMU et FDJ.

En janvier, la Commission européenne a exprimé de « sérieux doutes » que le régime fiscal, combiné avec le monopole et le taux d’imposition plus bas sur les offres des casinos terrestres du PMU, était compatible avec le droit communautaire. La Commission de la concurrence a également exprimé des préoccupations semblables quant à ce qui équivaut aux aides d’Etat pour le principal opérateur de paris hippiques du pays.

Vers un marché unique des jeux en ligne?

mercredi, mars 23rd, 2011

Une consultation à l’échelle européenne sur l’avenir de l’industrie des jeux de hasard en ligne, qui sera publiée le 24 mars par la Commission européenne, est censée produire des « règles harmonisées » pour régir le marché. Sigrid Ligné, secrétaire générale de l’Association Européenne des jeux et paris (EGBA), a donné son avis sur la question dans une interview EurActiv.

« Le jeu en ligne est un marché transfrontalier. La consommation est transfrontalière aussi. Il est clair qu’il y a un fort besoin d’harmonisation des règles », a déclaré Ligné, secrétaire générale de l’EGBA, qui représente des sociétés comme Bwin, Unibet, BetClic et Party Gaming.

« Nous pensons qu’il y a une bonne dynamique pour l’UE d’assumer un leadership fort dans ce domaine », a-t-elle ajouté, évoquant la valeur de 10 milliards € du marché européen des jeux en ligne.

Mais Ligné estime que l’UE a un long chemin à parcourir avant de pouvoir prétendre avoir construit un marché totalement unique des jeux et paris sur Internet.

« Depuis des années, la question a été soulevée par la Cour européenne de justice ou discutée dans les institutions de l’UE […] maintenant il est temps pour les décisions ».

Le commissaire européen au marché Michel Barnier lancera le 24 mars une consultation publique sur les services de jeux en ligne dans le marché intérieur.

Selon une ébauche du projet, la consultation va s’employer à répondre à « tous les enjeux des politiques publiques pertinentes et les éventuelles questions relatives au marché intérieur qui résultent de l’évolution rapide des jeux de hasard licites et illicites ».

L’UE est le terrain où co-existent de différents modèles nationaux de réglementation pour les jeux. Les marchés nationaux ont tendance à être dominés par des monopoles strictement contrôlés ou des opérateurs sous licence d’exploitation dans des cadres extrêmement réglementés.

Toutefois, « le développement de l’Internet et l’offre accrue de services de jeux en ligne ont rendu plus difficile pour ces différents modèles nationaux à co-exister », dit le projet de Livre vert, qui invite les intervenants à se demander si « une plus grande coopération au niveau de l’UE peut aider les Etats membres à atteindre plus efficacement les objectifs de leur politique de jeu ».

« Évidemment, aujourd’hui, nous sommes confrontés à des approches réglementaires qui sont très différentes d’un Etat membre à l’autre », a déclaré Sigrid Ligné, se plaignant que les pays de l’UE « ont des stratégies différentes pour les mêmes objectifs ».

Elle a attiré l’attention sur la tendance de l’industrie de « passer d’une approche prohibitive ou monopolistique à une approche réglementaire », qu’elle décrit comme « une tendance positive ».

« Nous sentons que l’UE a un rôle important à jouer dans l’harmonisation des règles » et l’établissement « d’un cadre commun ». La Commission européenne doit « combattre l’adoption ou la mise en œuvre des réglementations protectionnistes dans les Etats membres ».

Ligné pense que le rythme rapide de l’innovation dans un secteur caractérisé par le développement technologique rapide signifie qu’il est important que les régulateurs fassent des efforts d’autorégulation pour développer les meilleures pratiques.

La représentante EGBA a également attiré l’attention sur les efforts du secteur de mettre en place des règles et des procédures pour résoudre les problèmes rencontrés par les entreprises de jeu en ligne, y compris le blanchiment d’argent, la protection des données et le jeu chez les mineurs.

« L’Internet offre des possibilités uniques de développer des outils de protection pour les joueurs en ligne »: l’accès facile aux services de soutien, les technologies qui permettent de vérifier l’âge et l’ID de joueurs, la pleine transparence et la traçabilité des transactions, la possibilité des utilisateurs de se fixer leurs propres limites de jeu et même de s’auto-exclure, si nécessaire.

« C’est la preuve que des solutions viables existent aujourd’hui, et nous nous attendons à ce qu’elles soient la base de la discussion dans le contexte du Livre vert » a conclu la chef de l’EGBA.

L’industrie des jeux en ligne se renouvelle

mercredi, février 23rd, 2011

La Saint-Valentin a apporté des nouvelles très intéressantes du marché des jeux. L’industrie est en continu mouvement et les grands acteurs font tout pour garder leur position et gagner encore plus de terrain. Voilà les dernières nouvelles:

PartyPoker arrive à une entente avec les casinos de Las Vegas

PartyPoker n’a plus été accessible aux joueurs des États-Unis depuis 2006, lorsque la société s’est retirée du marché après l’adoption de la loi prohibitive. Maintenant, l’entreprise semble être sur le chemin du retour, mais pas justement comme les joueurs de poker en ligne le voudraient.

La rumeur court que PartyGaming a signé un accord avec au moins un, voire deux sociétés de jeux des Etats-Unis, pour lui fournir un logiciel de poker une fois que le marché est réglementé. On dit que les sociétés en question sont Boyd Gaming, MGM, Las Vegas Sands et Caesars.

WSOP.fr obtient la licence française

Quelques jours après l’annonce que les WSOP Europe déménagent de Londres à Cannes, on apprend que WSOP.fr, le site officiel des WSOP en France, a reçu une licence de jeu, octroyé par l ‘ARJEL.

WSOP.fr est une co-entreprise entre Caesars Interactive Entertainment et le Groupe Lucien Barrière. Le site offrira des jeux de poker en argent réel, ainsi que des satellites WSOP pour des événements de Cannes et de Las Vegas.

L’événement de charité de Jen Harman Charity, au bénéfice des chiens

L’un des plus populaires événements de poker de charité – Jennifer Harman Celebrity Poker Tournament – aura lieu le 21 mai au Casino Resort Peppermill de Reno, Nevada.

L’événement comprend un tournoi à un  buy-in de 200 $ et le Throw Down, à 2,500$. Les deux tournois  bénéficient à  la SPCA Nevada et attirent de grands noms du poker: Howard Lederer, Andy Bloch, Daniel Negreanu, Scotty Nguyen, Annie Duke, Lacey Jones et Antonio Esfandiari.

IGE 2011 apporte des nouveautés

jeudi, janvier 20th, 2011

Clarion Gaming, l’organisateur de l’Exposition Internationale des Casinos (International Gaming Exhibition), a annoncé que l’édition 2011 du salon prendra un regard unique sur le patrimoine des jeux.

IGE 2011 se déroulera entre le 25 et le 27 janvier à Earls Court Exhibition Centre de Londres et est prête à accueillir plus de 20,000 acheteurs de plus de 100 pays, pour voir plus de 400 sociétés travaillant dans l’industrie des jeux en ligne, jeux mobiles, paris, bingo, casinos et loteries.

Clarion Gaming a révélé que le stand 3401 sera occupé par la plateforme de jeux sur Internet ISA Guide, qui présentera un musée virtuel de jetons contenant plus de 3000 exemples de plus de 15 pays différents.

Extraits par Reinhold Schmitt d’ISA Guide, les exemples incluent des jetons qui évoquent des histoires intéressantes du monde des jeux.

« Toutes les pièces sont en ligne sur notre nouveau site Jeton-Museum.com. Nous sommes optimistes quant à apporter notre musée live à l’ICE 2012 et nous sommes à la recherche des partenaires qui vont nous aider à financer le projet ».

Schmitt dit qu’il a visité quelques-uns des « plus grandioses casinos de la planète » et parle de sa collection comme d’un « petit musée » évoquant des souvenirs d’antan.

« Mes jetons me rappellent les moments différents et de divers endroits que j’ai visités au long de ma carrière dans le secteur des casinos », dit Schmitt.

« Bien sûr, certaines monnaies n’existent plus, comme le franc, la marque allemande et la peseta espagnole, donc cela donne un sentiment d’antan, montrant l’industrie avant l’Euro ».

Gibraltar: avantages et inconvénients de la juridiction

lundi, octobre 25th, 2010

Même si occasionnellemnt comparé au Monaco, le Gibraltar n’a pas les plages, l’éclat et l’air aristocratique qui ont fait de cette enclave financière au sud de la France le décor parfait pour les films et les événements somptueux.

Cependant, quand il s’agit des jeux de hasard, Europort Avenue de Gibraltar est devenue aussi emblématique pour les opérateurs virtuels que le Casino de Monte Carlo pour les gros parieurs cherchant fortune autour de la table de baccara ou de roulette.

S’élevant sur le côté ouest de la péninsule, Europort héberge les serveurs de quelques-unes des entreprises de jeux et paris les plus connues au monde.

Le bookmaker britannique Victor Chandler a été un pionnier, y transférant une partie de ses opérations en 1998, pour que ses parieurs n’aient pas à payer la taxe sur la valeur ajoutée ou d’autres taxes de jeu supplémentaires.

Lorsque Ladbrokes et d’autres ont suivi son exemple, le gouvernement britannique a aboli les taxes sur les paris, dans un effort d’arrêter l’exode.

Aujourd’hui, le Gibraltar héberge environ 20 groupes de jeux et paris ayant au total plus de 2.000 employés.

PartyGaming, le plus grand groupe mondial de jeux en ligne, a été aussi l’un des premiers à venir au Gibraltar. Europort abrite également 888 Holdings, Ladbrokes, Carmen Media, 32Red, et des entreprises comme St Minver, qui fournit des services en « marche blanche » à d’autres sites et portails où les jeux ne sont pas le domaine principal de l’affaire.

Mais, si cette activité est un puissant moteur de la croissance économique, les autorités et les régulateurs ont dû être prudents dans la gestion du secteur:

« Il y a un certain risque de réputation qui vient avec les jeux de hasard », explique Peter Montegriffo, associé au cabinet d’avocats Hassans et ancien ministre de l’industrie et du commerce.

« L’autre aspect est que Gibraltar est un petit endroit et on ne voulait pas qu’une seule activité prenne trop d’ampleur », a-t-il ajouté.

En 2006, l’interdiction des transactions entre les joueurs et les sociétés de jeu aux Etats-Unis, a envoyé une onde de choc à d’autres juridictions favorisées par les opérateurs, dont le Gibraltar. PartyGaming a été parmi les plus durement touchés par les événements. La moitié de sa valeur boursière a disparu du jour au lendemain et son chiffre d’affaires à baissé de 60% d’un an à l’autre. La fusion avec Bwin, le groupe autrichien de paris sportifs, est en partie un héritage de « l’embargo » américain.

PartyGaming ne fut pas le seul. 888 Holdings, un autre acteur important sur le marché du poker en ligne, a alors perdu la plupart de ses 26 millions de clients enregistrés et 55% de ces revenus.

Maintenant, que l’industrie s’adapte à un environnement plus réglementé, le Gibraltar reste une juridiction attractive du point de vue juridique et fiscal.

Outre l’impôt sur les entreprises, d’une valeur de 10%, les titulaires d’une licence à Gibraltar ne paient que 1% sur le profit, avec un total maximal payable de 425,000£ (680.000$). Il y a également une taxe annuelle d’octroi de licence de 2,000£.

En dépit du statut de membre de l’UE et l’accès à ses marchés de services, il n’ya pas de TVA au Gibraltar. Plusieurs pays de l’UE réclament quand-même leur part de bénéfices provenant des joueurs en ligne de leurs juridictions.

L’Italie, par exemple, a déjà un système pour le suivi des dépenses en ligne des joueurs italiens, tandis que les pays comme la France imposent une taxation basée sur les estimations.

La législation française, sur l’ordre du jour de la conférence iGaming

mercredi, octobre 20th, 2010

Les jeux en ligne sont maintenant légaux en France – même si pas intégralement – mais il reste encore à savoir si la loi actuelle est ou non au bénéfice des consommateurs. Les questions mises en balance sont les taxes, les limites des paiements et les jeux exclus. Ces trois sujets ont été discutés à la conférence iGaming de Monte Carlo.

Les opérateurs autorisés à fournir des services en France sont obligés de céder 40% de leurs revenus sous forme d’impôt. David Zerah, directeur général de Dragonfish (division de 888 Holdings) croit qu’on est allé « un peu trop loin » avec la taxation, ce qui efface pour la plupart l’avantage d’être entré sur le marché français. Alexandre Dreyfus, de ChiliGaming, l’a secondé, trouvant les taxes « douloureuses ». Mais, plus optimiste, il a ajouté que le marché français pourrait croître et avoir des retombées à long terme.

Un sujet de plainte encore plus grand pour les opérateurs est la limite de paiement (le taux de redistribution) de 85%. Cette réglementation essaie de protéger l’économie locale, minimisant les stimulants du jeu irresponsable. Le raisonnement est que les joueurs sont plus susceptibles de placer plus d’argent dans des paris où ils peuvent gagner davantage, même s’ils ne se permettent pas les pertes. C’est pourquoi, en se voyant refuser ce stimulent, ils pourront gaspiller moins d’argent.

Si ces mesures inhibent le jeu dans les établissements terrestres traditionnels, l’Internet n’a pas de limites tellement solides. Les clients peuvent facilement choisir l’option qui semble la meilleure. Tarquin Henderson et Nicolas Beraud, les directeurs de Mangas Gaming, ont signalé l’erreur de ce raisonnement. Si un joueur veut avoir la possibilité d’un taux de retour plus élevé, il trouvera les jeux respectifs. Cela rend très difficile pour les sites de jeu autorisés à fidéliser les clients français. Comme les joueurs sont poussés autre part, ils seront hors la protection de la loi française.

De plus, comme l’a remarqué le chef de Zeturf, Emmanuel de Rohan Chabot, comme un résultat de la restriction, les joueurs français perdront à peu près deux fois plus d’argent. Maintenant, le joueur  français typique perd 110€ par mois, par rapport à 60€, avant la libéralisation.

Enfin, une dernière question sur l’ordre du jour, a été celle des jeux exclus de la législation. Outre les paris sportifs et hippiques, le poker est aussi autorisé, mais pas les autres jeux de casino. Encore une fois, au lieu de protéger les consommateurs, la loi les oblige à chercher le divertissement ailleurs.

Tous les participants à la conférence n’ont pas trouvé que la taxation et le taux de retour aux joueurs étaient les problèmes les plus graves. Aymeric Verlet, l’un des dirigeants du PMU, est plus préoccupé par les opérateurs illégaux. Et il n’est pas le seul dérangé par la concurrence déloyale représentée par ces sociétés. Mais, en définitive, il s’agit toujours d’une imperfection législative.