L’Amérique Latine a un immense potentiel pour les jeux de casino

« Research and Markets » a annoncé l’ajout à ses recherches d’un rapport sur les jeux en Amérique Latine en 2010.

Dans le contexte des changements qui touchent ce domaine à travers le monde, l’Amérique Latine présente de nouveaux débouchés pour les investisseurs, les opérateurs, les fournisseurs de technologie et d’équipements et tous ceux impliqués dans cette industrie.

La région de l’Amérique Latine compte 33 pays avec une population totale d’environ 569 millions de personnes qui consacrent une partie importante de leur revenu au jeu. Les jeux dans les établissements terrestres ont toujours été étroitement liés à l’industrie du tourisme et l’Amérique Latine continue à attirer des touristes chaque année.

Les voyages et le tourisme devraient générer 200 milliards de dollars jusqu’à la fin de 2010 et croître de 5,1% par an entre 2010 et 2008.

Les infrastructures de télécommunication et le développement de l’Internet en Amérique Latine représentent des opportunités intéressantes pour les applications de jeu sur les portables, dans l’espace virtuel ou le jeu TV. La présence de l’Internet en Amérique Latine a été cotée à 32,1%, atteignant plus de 182,7 millions de personnes et augmentant de 30% par rapport à l’année précédente. La portée de la téléphonie mobile en Amérique latine en 2009 était nettement supérieure à la moyenne mondiale de 80%, touchant à plus de 469 millions de personnes.

Malgré la récente crise mondiale, les pays latino-américains sont sur la voie de la reprise économique et il est prévu que la région bénéficiera d’une croissance de 4% en 2010.

La plupart des pays d’Amérique Latine, à l’exception du Venezuela qui est devenu une république socialiste, encouragent les investissements directs étrangers. Les investisseurs étrangers sont généralement traités comme les résidents nationaux et, dans certains pays, ils bénéficient des avantages supplémentaires. Tous ces facteurs sont importants pour les investisseurs internationaux qui cherchent à se développer en Amérique Latine.

On croit qu’à force de combiner les activités de jeu légales et illégales en Amérique latine, la région générerait plus de 150 milliards de dollars par an. Les neuf pays inclus dans le rapport génèrent des revenus combinés de plus de 33 milliards de dollars.

Les Latino-Américains dépensent environ 10 milliards de dollars par an dans des activités de jeu et il est également estimé que, en moyenne, chaque habitant de cette région dépense 250 dollars américains par année. Les spécialistes estiment que dans 10 ans la dette extérieure de ces pays pourrait être payée avec l’argent obtenu des jeux de hasard. Costa Rica, Brésil, Mexique, Argentine, Chili, Colombie, Pérou et Venezuela sont considérés comme les pays les plus prolifiques de la région en matière de machines à sous, casinos, courses de chevaux, les loteries, bingo.

Le Costa Rica a le plus grand marché de jeu d’Amérique latine grâce à ses lois favorables, générant 14,5 milliards de dollars par année. Le Brésil a le plus grand marché de loterie, avec 4,1 milliards de dollars par année. Les machines à sous et le bingo, même si illégaux, portent ce chiffre à 7 milliards. La troisième place est occupée par l’Argentine, avec 4,5 milliards de dollars générés chaque année par l’industrie des jeux. Au Chili, les revenus s’élèvent à 600 millions de dollars, en Colombie ils sautent à 2 milliards de dollars, au Panama, à 1,17 milliards et au Venezuela, à 1 milliard de dollars.

Souvenirs des célébrités, aux enchères dans un complexe de Macau

Un grand complexe de divertissement de Macau abritera cet octobre 2010 une vente aux enchères de plusieurs objets de collection ayant appartenu aux célébrités. Parmi ceux-ci, un soutien-gorge de Marilyn Monroe, les cheveux d’Elvis Presley et une robe qui a appartenu à la princesse Diana.

Ces articles sont seulement quelques-uns des centaines de souvenirs, y compris un billet non utilisé pour l’emblématique festival de musique Woodstock.

La princesse Diana a porté la robe de velours bourgogne à un événement en 1989, et Julien’s Auctions, qui organise la vente aux enchères, estime que la robe sera vendue à un prix d’au moins 100,000$ américains.

Un autre objet très populaire est un gant noir clouté avec cristaux de Michael Jackson, pour lequel on s’attend à obtenir environ 50,000$, ainsi que des souvenirs de Beatles et Jimi Hendrix.

Une fiole renfermant une mèche de cheveux de Presley, collectée par son coiffeur personnel, pourrait être vendue pour 10,000$.

Le soutien-gorge en dentelle et satin noir de Marilyn est l’un des objets ayant appartenu à la déesse de l’écran qui sera à l’encan.

Le complexe Ponte 16, dont la moitié en propriété à la Sociedade de Jogos de Macau du magnat Stanley Ho, a payé un million de dollars pour environ 40 objets-souvenirs de Michael Jackson, vendus aux enchères en 2009.

Ponte 16 a payé 50,000$ pour le célèbre gant blanc de la main gauche de Jackson – porté par le chanteur lors de son premier « moonwalk » en 1983.

Les opérateurs de jeux dépensent davantage pour la publicité

Selon le service de consultation Kantar Media, les dépenses publicitaires des opérateurs de jeux ciblant le public français ont explosé dans les deux semaines suivant l’ouverture du marché. Le budget total utilisé pour la publicité s’est élevé dans ce court intervalle à 14 M €.

La recherche menée par Kantar Media a couvert la période 08-20 juin 2010. Les dépenses publicitaires dans la première semaine s’élevaient déjà à 6,2 M €. Bwin a été chef de file dans cette période de début, dépensant 1,6 M € pour le marketing, suivi par le PMU, avec 1,5 M € et la FDJ, avec 1,4 M €.

Toutefois, les données de Kantar Media ont montré que jusqu’au 20 juin, la FDJ et le PMU ont les deux dépassé l’opérateur autrichien, avec 3,8 % € (27%) et 3,4 M (24%) respectivement, du total de 14 M € des coûts publicitaires.

La télévision représentait 63% du budget global de la publicité, devançant la presse écrite, avec 38% et la radio, avec 7%. Sur l’Internet, la publicité s’est maintenue aux niveaux pré-régulation.

Outre les spots télévisés pour les produits des opérateurs de jeux, il y a eu aussi 357 apparitions liées au parrainage.

Les premières campagnes de publicité en plein air en France se sont déroulées toujours en juin, mais il était trop tôt pour qu’elles puissent être englobées dans l’étude de Kantar Media.

Les casinos en ligne auront une croissance de 80% jusqu’en 2014

Le magazine iGaming Business a publié les résultats d’un sondage qui prédit que le secteur des casinos en ligne pourrait croître de jusqu’à 80% d’ici 2014.

Le rapport signale que d’ici fin 2010, le marché des casinos en ligne vaudra 4,7 milliards de dollars au niveau mondial, en termes de revenus bruts, et passera à 5,8 milliards jusqu’à la fin de 2012 et à 7,1 milliards d’ici la fin de 2014. Cela signifie une croissance de 79% par rapport à 2009.

L’étude retrace les tendances récentes et les stratégies des opérateurs de succès et expose l’histoire de l’industrie étape par étape, avec les statistiques sur entreprises débutantes et en expansion.

Le rapport révèle que, selon les initiés de l’industrie, les casinos en ligne de succès ont un investissement initial de 1,5 million de dollars, mais ont besoin de très peu d’employés par rapport à leurs homologues terrestres, ce qui peut leur coûter 300 millions de dollars pour devenir fonctionnels.

Les grandes marques non-gambling, telles que les compagnies médiatiques qui cherchent à s’étendre à d’autres marchés ou monétiser le contenu existant en ligne trouvent les casinos virtuels de plus en plus attractifs.

« Chaque opérateur de casino cherche à s’intégrer dans un secteur de plus en plus acceptable socialement, bénéficiant d’une structure réglementaire libéralisée sur certains marchés et d’une croissance substantielle sur les coordonnées démographiques clés », a dit Rachel Church-Sanders, l’auteur du rapport.

Ajoutez à cela la croissance dans les réseaux sociaux, les applications mobiles et les micro-transactions et multipliez par le nombre croissant de personnes ayant des connexions à large bande et accès sans fil, et l’avenir vous semblera certainement rose pour les casinos en ligne ».

Le consensus dans l’industrie est que les opérateurs de succès fourniront une plus grande variété de jeux. Toutefois, les opérateurs ne devraient pas perdre de vue l’importance des jeux familiers et faciles à apprendre, comme la roulette.

Le développement des sites de réseautage social, les applications et les téléphones intelligents encouragent de nombreux opérateurs à intégrer ces nouveaux développements technologiques dans leurs stratégies de marketing pour attirer et fidéliser les clients.

La France fait le pas vers la libéralisation du marché des jeux

La France a récemment ouvert son marché de paris sportifs et hippiques sur Internet, assouplissant un monopole d’Etat sur les jeux qui remonte au 16ème siècle.

L’ouverture, censée coïncider avec la Coupe du Monde de football, a été initiée pour lutter contre les sites illégaux, tout en répondant aux exigences de la Commission Européenne quant à la libre prestation des services à l’intérieur de l’Union Européenne.

Jusqu’à présent, 17 licences ont été attribuées à 11 opérateurs, y compris le groupe autrichien Bwin Interactive Entertainement et BetClic Enterprises Ltd. basée à Malte. Selon un communiqué officiel de l’ARJEL, les licences pour le poker en ligne seront délivrées plus tard en juin. Le nombre d’autorisations sera limité.

A partir du 8 juin, les sociétés de jeux en ligne opérant en France sans autorisation sont passibles de grosses amendes.

Même s’il est surprenant et méconnu, les gouvernements successifs de la France ont maintenu un strict monopole sur les loteries et les paris sportifs depuis qu’un édit a été adopté par le roi François Ier en 1539.

Sous la pression de la Commission Européenne, la France a suivi l’exemple de l’Italie et a enfin commencé à délivrer des licences à des entreprises privées. L’Espagne et le Danemark pourraient bientôt adopter un système similaire.

Les loteries étaient (et seront encore) exploitées par le monopole d’Etat la Française des Jeux (FDJ), tandis que le Pari Mutuel Urbain (PMU), un consortium d’organisateurs de courses, était chargé des paris hippiques. Les casinos privés terrestres sont autorisés à offrir des jeux de hasard comme la roulette et des jeux d’adresse, comme le poker.

Cependant, depuis quelques années, le système a été fragilisé par l’apparition des opérateurs de jeux en ligne étrangers.

Lorsque la FDJ a commencé à proposer des paris sportifs en ligne en 2002, elle a été importunée par les concurrents étrangers qui payaient des impôts moins élevés dans les respectifs pays. La compagnie n’a gagné que 5% des parts de marché en France, dit Jean-François Vilotte, président de l’ARJEL. « C’était la pire situation possible », a-t-il commenté.

M. Vilotte a déclaré dans une interview que la France avait dû faire face à des sites illégaux et, par conséquent, réglementer le marché des jeux en ligne.

Toutefois, pour les nouveaux venus, la France peut ne pas s’avérer être un jackpot.

La France est l’un des rares pays qui taxent le montant total parié et non pas les recettes engrangées par les sociétés de jeux. Ainsi, le niveau d’imposition est relativement élevé. Par exemple, l’impôt sur les paris sportifs s’élève à 8,8% en France, contre 3,8% en Italie.

Les impôts relativement élevés, la réglementation stricte et la présence du PMU et de la FDJ, pourrait décourager les sociétés de jeux.

« La France est un grand marché », dit Lorien Pilling, le chef de recherche chez Global Betting & Gaming Consultants, basée sur l’île de Man. « Il reste à voir s’il est également profitable ».

Un autre problème pour les nouveaux venus, ce sont les jeux de casino, tels que la roulette et les machines à sous. Ces jeux constituent un segment très lucratif du marché en ligne, mais ils restent interdits en France, à l’exception du poker.

Le PMU et la FDJ garderont leur monopole sur les paris dans les maisons de paris, d’où ils puisent la plupart des revenus. Ceci, combiné avec la reconnaissance locale des marques, pourraient leur donner en première instance un avantage sur laconcurrence, estiment les analystes.

Les bookmakers espèrent qu’une fois les licences délivrées, la France va diminuer progressivement les taux d’imposition et assouplira les exigences réglementaires.

« L’essentiel est d’être là au début », explique Antonio Constanzo, chef du département français de Bwin. « Espérons que les choses iront mieux avec le temps ».

Le Danemark et l’Irlande changent leurs législations de jeu

Malgré les tentatives de la Commission Européenne de créer un cadre commun pour les jeux en ligne, les divers pays d’Europe adoptent leurs propres voies. De telles évolutions législatives ont récemment eu lieu au Danemark et en Irlande.

Le Danemark est le dernier pays à s’incliner devant la pression exercée par la Commission Européenne. Toutefois, comme la France et la Finlande, le Danemark cherche à protéger et à promouvoir son monopole de jeu dans le marché réglementé. Au Danemark, le domaine des jeux est régi par la société d’Etat Danske Spil.

A partir du 1er juillet 2010, les opérateurs privés de jeux en ligne peuvent accéder au marché danois, en devenant plus compétitifs. Toutefois, ces opérateurs devront obtenir une autorisation afin d’offrir leurs services. De la façon dont le gouvernement danois a arrangé les choses, les opérateurs étrangers ne pourront obtenir une licence qu’après le 1er janvier 2011. Cela garantira à Danske Spil six mois d’exclusivité sur le marché en ligne et la possibilité de gagner la fidélité des joueurs.

Le magazine danois « Ace » a rapporté que le gouvernement avait donné des avertissements aux opérateurs qui tenteraient d’attirer les joueurs danois avant d’avoir une autorisation. La publication a cité un porte-parole du gouvernement disant qu’on n’hésitera pas à prendre des mesures pour empêcher les joueurs danois de parier sur les sites non autorisés.

La rumeur court que le gouvernement rendra extrêmement difficile pour les joueurs danois de retirer des fonds provenant des sites non autorisés après le 1er juillet.

L’Irlande se trouve actuellement à l’étape de peaufinage de la législation des jeux en ligne. Le journal « The Sunday Independent » a effectué un rapport sur cette question. Ce rapport montre que le Premier Ministre Brian Cowen introduira une loi pour taxer les jeux en ligne. L’impôt sera pour le début prélevé sur les paris sportifs en ligne et par téléphone.

Le taux proposé sera de 1%. Considérant que la plupart des autorités envisagent une telle taxe, afin de soutenir l’économie nationale, on estime que l’objectif de la taxation est de subventionner l’industrie des courses. En fait, certaines voix disent que l’argent des contribuables ira finalement aux propriétaires de chevaux, qui sont déjà riches.

L’Irlande est déjà atteinte d’une récession économique et des pertes d’emplois qui en découlent. Les opérateurs de jeux en ligne qui ont créé des emplois en Irlande croient que cette démarche aboutira à la perte d’un bon nombre de postes de travail. Paddy Power, le premier opérateur irlandais de jeux en ligne, avait prévu de créer 350 nouveaux emplois en Irlande. Si la taxe proposée s’applique, il devra laisser tomber cette idée.

L’Italie se conforme à la volonté de la Commission Européenne

La Commission Européenne a annoncé le 5 mai qu’elle avait veillé à ce que les citoyens italiens aient accès à un plus grand choix de services agréés de jeux en ligne. Cet accès sera garanti par les modifications apportées aux lois italiennes des jeux en ligne. La Commission a ainsi mis fin à une série d’affaires judiciaires contre l’Italie concernant sa législation en matière de jeux.

La CE avait constaté que les restrictions de l’Italie sur les opérateurs étrangers étaient disproportionnées. C’est pourquoi cette institution a engagé des poursuites judiciaires contre ce pays de l’UE, pour manquement aux règles sur la libre prestation de services.

Les autorités italiennes ont préféré un dialogue ouvert et constructif avec la Commission et a modifié sa législation en matière de jeux en ligne.

Avant que l’Italie change ses lois, le Comité Olympique italien (CONI) et la Commission Nationale des Eleveurs de Chevaux détenaient le droit exclusif d’organiser des paris sportifs, y compris les jeux d’argent en ligne. Par conséquent, les autres opérateurs européens légitimes ne pouvaient pas offrir leurs services aux Italiens. En outre, l’accès à leurs sites web avait été bloqué.

En fait, le droit communautaire autorise les Etats membres à restreindre l’offre de jeux dans l’intérêt public, par exemple, pour éviter la dépendance au jeu ou le crime organisé. Mais de telles restrictions doivent être cohérentes avec le comportement de l’Etat en ce domaine.

Le Traité prévoit que les mesures prises par les Etats membres doivent être nécessaires, proportionnées et non discriminatoires. Donnant suite à une plainte, la Commission Européenne a constaté que les restrictions de l’Italie étaient disproportionnées. En conséquence, la CE a initié une procédure d’infraction à l’encontre de l’Italie en 2006.

Avec sa nouvelle loi, l’Italie vient d’ouvrir réellement son marché de jeux en ligne. Les Italiens auront désormais à disposition un choix plus large de paris sur internet. Les autorités vont délivrer  des autorisations et superviser l’activité des opérateurs. L’intérêt général prévaudra, en vue de protéger les consommateurs vulnérables et de prévenir la dépendance au jeu et les infractions.

La Commission Européenne a félicité l’Italie pour sa nouvelle législation et sa conformité aux règlements communautaires.

Right2Bet critique la législation française des jeux

Le groupe Right2Bet, qui a initié une campagne pour l’accès des consommateurs aux jeux, a critiqué le gouvernement français pour les restrictions imposées aux opérateurs de jeux étrangers.

Début avril, l’Assemblée Nationale a adopté la réforme de la loi sur les jeux en ligne par 299 voix contre 233. Seulement la Cour suprême est maintenant en mesure d’empêcher l’entrée en vigueur de la loi.

On s’attend à ce que de nombreuses sociétés n’offrent plus leurs services aux citoyens français une fois que la nouvelle législation soit mise en place. Celle-ci limite les possibilités des consommateurs français, plusieurs catégories de jeux étant exclues de l’offre légale.

Mike Robb, le porte-parole de Right2Bet, considère que la nouvelle loi n’est pas une réforme, mais plutôt « une tentative du gouvernement français de faire quelque chose qui ressemble à une réforme tout en continuant à consolider les monopoles d’Etat et les opérateurs nationaux ».

Selon les recherches menées par Right2Bet, les citoyens français auraient un meilleur accès au secteur privé s’ils n’étaient pas obligés de se conformer à l’offre des monopoles.

La campagne Right2Bet est censée permettre à tous les citoyens de l’UE le droit de choisir le prestataire de paris en ligne, encourageant les gens à signer une pétition contre les législations prohibitives. A condition que cette pétition rassemble le nombre de signatures nécessaires, elle sera prise en compte par le Parlement Européen.

Le gouvernement français a expliqué que les réformes entreprises sont censées ouvrir à la concurrence le marché des jeux du pays, pour se mettre en conformité avec ses obligations en tant que membre de l’Union Européenne.

Johnny Moss – l’histoire d’un titan du poker

Le monde du poker est peuplé de personnages excentriques, qui laissent leurs empreinte sur le jeu. De temps en temps, les gens se souviennent avec plaisir des premiers joueurs professionnels, ceux qui ont donné une autre définition au poker, grâce à leur passion. L’un de ces fondateurs est Johnny Moss, connu dans ses dernières années de vie comme « Grand Old Man », en raison de son vénérable âge, mais aussi pour sa grande connaissance du jeu.

Johnny Moss a été l’un des plus grands champions de poker, voire le mieux joueur de tous les temps, selon certains.

Débutant comme un expert de la triche, il a écrit une page de l’histoire du poker en 1949, en jouant un heads-up avec un joueur riche, Nick « The Greek » Dandolos – un autre nom sonore du domaine. Ce heads-up a duré plus de cinq mois. La partie a culminé avec les fameuses paroles de Dandolos: « M. Moss, je dois vous quitter ». C’est ainsi que prit fin un affrontement entre deux gentilshommes du poker.

Selon les dites, Moss aurait pris à son adversaire environ 4 millions de dollars, mais le véritable vainqueur de cette partie a été, peut-être, le propriétaire du casino. Benny Binion a attiré l’attention sur son Horseshoe Casino de Las Vegas en plaçant le match près de l’entrée du casino. L’établissement a aussi encaissé pas mal d’argent, grâce à la passion de Moss et Dandolos pour la table de craps.

Deux décennies plus tard, Moss devenait le champion de la première édition WSOP. Le titre ne lui a pas été attribué selon les règles d’aujourd’hui. Il a été désigné gagnant suite à un vote sur « qui avait été le meilleur ». Tout le monde a voté pour lui-même comme le numéro 1, mais Moss a obtenu la plupart des votes pour le numéro 2.

Moss a été aussi un partisan fervent du jeu de golf. Sur le terrain de golf, il a été l’auteur d’une ingénieuse technique de triche. Johnny Moss aimait jouer, tout comme il aimait gagner.

MGM Mirage met en vente Borgata

Pendant des années, les législateurs de New Jersey ont soulevé des questions sur le succès de MGM Mirage en Asie. Maintenant, la compagnie a une réponse: quitter l’Atlantic City.

MGM Mirage envisage de céder sa participation de 50% au complexe Borgata. Aucun papier n’a été encore signé. La compagnie espère que la vente de ses intérêts d’Atlantic City va convaincre les régulateurs de New Jersey de limiter leur surveillance sur l’entreprise. Tout examen supplémentaire peut créer des problèmes à la société.

En 2009, l’autorité réglementaire des jeux de New Jersey a réalisé un rapport confidentiel affirmant que l’entreprise devrait se dissocier de son partenaire de Macao, Pansy Ho. Celle-ci a été cataloguée comme un partenaire « importun ». Le rapport n’a pas précisé les raisons pour lesquelles Pansy Ho avait été jugée inappropriée. Les allégations de crime organisé pesant sur son père, Stanley Ho, ont été repoussées par Mme Ho.

Alan Feldman, le porte-parole de MGM Mirage, a déclaré que la compagnie n’était pas d’accord avec le rapport défavorable à Pansy Ho. Il n’a pas fait d’autres commentaires.

Après un examen de deux ans, les autorités de Nevada ont établi que le partenariat de MGM Mirage avec Pansy Ho ne posait aucune menace à la compagnie ou à l’Etat du Nevada. Deux autres Etats n’ont pas entrepris de contrôles. De plus, la décision de MGM Mirage de quitter l’Atlantic City est un signe que l’entreprise déplace son centre d’intérêt en Asie.

Les recettes des jeux à l’Atlantic City tombent depuis plus d’une décennie, alors que la province de Macau se développe rapidement. Macau a dépassé Las Vegas en recettes provenues des jeux. Fin décembre 2009, l’ancienne province portugaise affichait une croissance annuelle de 48%.

MGM Mirage a d’abord essayé d’entrer sur le marché de Macau en 2002, mais ne s’est pas retrouvé parmi les opérateurs agréés. Elle a ensuite établi une co-entreprise avec Mme Ho, la MGM Grand Macau.

A Atlantic City, MGM Mirage possède la moitié de l’hôtel Borgata. L’autre moitié est détenue par Boyd Gaming Group, qui est aussi l’administrateur de la propriété. A son ouverture en 2003, celle-ci était cotée à 1,1 milliard de dollars. Depuis, Boyd et MGM Mirage y ont investi 600 millions de dollars.