Archive for mai, 2011

Les Pays-Bas cèdent aux pressions en faveur des jeux

jeudi, mai 19th, 2011

La semaine dernière, le gouvernement néerlandais a fait la une des journaux après avoir révélé qu’on passerait à la législation des jeux en ligne. Les autorités ont confirmé les plans d’introduire de nouvelles mesures censées accorder aux citoyens l’accès aux casinos en ligne basés à l’étranger. Ces mesures pourraient entrer en vigueur en 2015 – et il va sans dire que la communauté des joueurs néerlandais attend impatiemment le changement.

Les nouvelles libertés mettront les Pays-Bas sur le même plan avec d’autres pays de l’UE, y compris l’Autriche, l’Italie et la France, qui ont dissous leurs systèmes de monopole gérés par l’Etat il n’y a pas longtemps. La controversée décision advient après des années de batailles juridiques entre le gouvernement et les grandes marques de jeux en ligne. Bien que le jeu soit légal aux Pays-Bas, le marché est dominé par Holland Casino, une société gérée par l’Etat, qui est responsable de la gestion et le fonctionnement de tous les 14 établissements de la marque.

Un tel état de choses a déterminé les grandes compagnies de l’industrie à accuser le gouvernement de non-conformité à la législation de l’UE concernant la libre prestation des services. D’autres ont également souligné les tentatives répétées du gouvernement de décourager les citoyens d’accéder à des casinos en ligne basés en dehors du pays. Les événements ont atteint le paroxysme en 2008, après que les banques néerlandaises ont été chargées de refuser les transactions entre les casinos en ligne et les joueurs – une action qui s’est inspirée de la législation américaine.

Maintenant, beaucoup espèrent que les négociations ouvriront la voie à une plus grande liberté de jeu dans un pays autrement très ouvert aux nouveautés. Les opérateurs seront également tenus de demander des licences qui seront mises aux enchères en ligne.

Les opérateurs européens – une option plus sûre pour les joueurs

jeudi, mai 12th, 2011

Les principales sociétés européennes de jeux ont tiré profit de la répression menée par les procureurs américains contre le poker en ligne aux Etats-Unis. Il semble que la confiance dans les opérateurs proscrits par les procureurs fédéraux ait été endommagée sans espoir de réparation.

Les actions en bwin.party ont augmenté de près d’un tiers, pour clôturer à 170 points, alors que 888 Holdings a augmenté de 20%, Playtech de plus de 7% et Sportingbet de près de 5%.

Ces évolutions sont dues à ce que l’analyste Nick Batram de Peel Hunt a appelé un « événement virtuel sismique » dans l’industrie du jeu.

Les procureurs fédéraux américains font appel à leurs homologues internationaux à arrêter la plupart des fondateurs de PokerStars, Full Tilt et Absolute Poker, qui ont été accusés de paris illégaux, blanchiment d’argent et fraude bancaire. Leur sites non réglementés aux Etats-Unis ont été saisis, même si PokerStars et Full Tilt continuent à fonctionner en Europe, où ils sont soumis à une réglementation. PokerStars a une licence obtenue dans la juridiction de l’île de Man et Full Tilt est enregistré à Alderney.

La plupart des opérateurs européens ont fui le marché américain en 2006 quand le Congrès a interdit les transactions impliquant les jeux en ligne. Mais PokerStars et Full Tilt ont comblé le vide, acceptant les paris des clients américains et s’étendant ensuite sur le marché européen.

Comme les joueurs de poker sont à la recherche de paradis de jeux sécurisés, il y a des opérateurs qui ont l’intention d’exploiter la situation en déployant plus de spots télévisés, promouvant leur sérieux.

Mor Weizer, chef de la direction de Playtech, a déclaré que le trafic sur son réseau iPoker avait augmenté depuis le vendredi 15 avril. « On n’a plus confiance dans les opérateurs non réglementés. Il y a des millions de joueurs non-américains qui recherchent maintenant des opérateurs de confiance pour y placer leurs paris. »

L’analyste Ivor Jones, directeur de Numis Securities, dit que le climat est en faveur des opérateurs européens mentionnés: « Nous croyons que PokerStars et Full Tilt ne peuvent pas continuer à fonctionner compte tenu de l’action continue des autorités américaines. Si tel est le cas, ce serait clairement une nouvelle étape de changement du marché ».

James Hollins, directeur d’Evolution Securities, pense que l’action du ministère américain de la Justice ne signifie pas nécessairement que les États-Unis cherchent à réglementer le poker en ligne, chose souhaitée par les opérateurs tels que bwin.party et 888.

Selon d’autres, la saisie des sites américains aura aussi d’importantes conséquences dans d’autres domaines, une fois avec la disparition de la publicité et une couverture médiatique des tournois de poker considérablement réduite.